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Vulgarisation de la loi portant Code électoral et stratégies politiques:L’INPF outille les femmes candidates aux élections législatives

Société
Par   Josué F. MEHOUENOU, le 15 avr. 2015 à 06h44

La tournée nationale de renforcement des capacités au profit des femmes candidates aux élections législatives du 26 avril prochain, initiée par l’Institut national pour la promotion de la femme (INPF) s’est poursuivie le 10 avril dans la commune de Ouidah. A cette étape, les candidates des départements de l’Ouémé, du Plateau, de l’Atlantique et du Littoral étaient concernées.

La formation initiée par l’Institut national pour la promotion de la femme (INPF) avec l’aide de OSIWA vise essentiellement, selon Didas Tossou, directeur des Etudes, de la formation, des recherches au sein de cet institut, à accompagner les femmes candidates dans leur désir de siéger au Parlement, en les outillant sur des thématiques essentielles et indispensables à ce propos. «Nous les avons formées il y a un an sur les techniques de négociation et à la participation à la vie politique et après leur positionnement sur les listes électorales, nous avons jugé utile de les rencontrer pour leur donner le B-A-BA en terme de stratégies de campagne électorale, de contenu du Code électoral et de comportement à avoir le jour du scrutin», explique Didas Tossou qui précise par ailleurs que le dépouillement électoral, les modalités de calcul des suffrages et de détermination des sièges, le contentieux électoral… ont été aussi abordés. L’étape de Ouidah qui fait suite à celles organisées précédemment pour le même but a réuni les femmes candidates des départements de l’Ouémé, du Plateau, de l’Atlantique et du Littoral.
La présence et l’assiduité dont elles ont fait montre au cours des travaux ont retenu l’attention de la présidente de l’INPF, le professeur Vicentia Boko qui a trouvé à travers cela, une volonté manifeste de ces femmes de remplir convenablement la mission qui est la leur. « Nous sommes déjà en période de campagne électorale, mais cela ne vous a pas empêché de répondre présente», dira-t-elle à leur endroit. Pour elle en effet, son institut, loin de se laisser décourager par le très faible taux de positionnement des femmes sur les listes électorales, malgré toute la campagne de sensibilisation et de plaidoyer, a plutôt fait l’option d’accompagner celles en lice jusqu’au bout, afin qu’elles gardent toutes leurs chances de réussite et s’écartent des éventuels comportements qui pourraient porter préjudice à leurs suffrages. Didas Tossou s’est voulu particulièrement pointilleux sur ce dernier point durant les travaux, expliquant aux participantes qu’une seule voix perdu est déjà suffisamment grave et qu’elles doivent tout faire pour ne pas en arriver là.
Message parfaitement reçue par Anasthasie Meton, candidate dans la 15è circonscription électorale et ses pairs qui disent avoir beaucoup appris au cours de cette formation de deux jours.