La Nation Bénin...
Les
membres du Réseau des compétences électorales francophones (Recef) ont pris
part, vendredi 25 octobre dernier à Cotonou, à un séminaire consacré à la
désinformation en période électorale. Les travaux se sont achevés par
l’élection, à la tête du Réseau de
Mathias Barthélemy Morouba, président de l’Autorité nationale des élections de
la Centrafrique.
«
Le séminaire électoral a été un moment de partage d'expériences parce que l'un
des objectifs majeurs du réseau est de permettre à l'ensemble des institutions
électorales membres de s'enrichir des expériences des unes et des autres », a
indiqué Elysé Ouedraogo, président sortant du Réseau des compétences
électorales francophones (Recef). Les travaux de Cotonou ont porté sur la lutte
contre la désinformation en période électorale. Les échanges ont permis aux
participants non seulement d’apprécier l’étendue de la menace, mais aussi de
discuter et de développer des stratégies propices à chaque pays pour y faire
face. « Face à cette réalité qui constitue une menace pour l'intégrité des
élections dans nos pays, il est important que les électeurs et l’ensemble des compétiteurs
engagés dans les processus électoraux le soient dans le respect de l'intégrité
des processus, pour barrer la route aux mensonges et aux fausses nouvelles qui
peuvent être développés intentionnellement », a déclaré Elysé Ouedraogo,
ajoutant qu’il est important que les citoyens fassent leur choix dans la
vérité, car ce sont des moments importants de la vie politique de nos pays. A
juste titre, les participants au séminaire électoral ont réfléchi sur le
développement d'un plan d'action de lutte contre la désinformation en matière
électorale.
Ces travaux sont couplés avec l’organisation d’une Assemblée générale, occasion de présenter le bilan des activités du réseau tout au long de l'année 2023, de fixer de nouvelles orientations et d’élire un nouveau président. Celui-ci a nom Mathias Barthélemy Morouba et est élu pour un mandat de deux ans. « Nous sommes venus poursuivre les engagements pris par les autres. C’est une continuité dans le service déjà accompli par nos collègues. Il s’agit de faire en sorte que le dynamisme qui a été à l'origine de la création du réseau puisse être amélioré, afin de permettre aux uns et aux autres de se sentir véritablement membres d’une grande famille de la Francophonie et des compétences en matière d'élection dans notre zone », a indiqué Mathias Barthélemy Morouba qui se réjouit de ces moments de partage sur les bonnes pratiques en matière électorale dans les différents pays membres.
Il
faut rappeler que le Réseau des compétences électorales francophones est un
regroupement international d’administrateurs d’élections de l’espace
francophone, qui favorise la tenue régulière de scrutins libres, fiables et
transparents. Il contribue à la professionnalisation de ses membres et à leur
développement, les accompagne aussi dans la mise en place d’institutions
électorales indépendantes, pérennes, neutres et autonomes■