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2e revue du Programme mixte Medc/Fec: Le représentant résident du Fmi apprécie

Economie

La bonne performance économique du Bénin est une fois encore saluée, suite à l’examen par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) de la deuxième revue du programme économique et financier du pays. Younes Zouhar, représentant résident du Fmi, à l’occasion d’une rencontre avec la presse à Cotonou, relève les points forts qui créditent de plus belle l’économie nationale.

Par   Kokouvi EKLOU, le 22 mai 2023 à 04h42 Durée 1 min.

« C’est un programme important parce que de manière historique, on est autour de 650 millions de dollars. C’est un programme qui porte sur une durée de 42 mois et pour lequel les décaissements sont avancés. La conclusion réussie de la 2e revue qui s’est déroulée le 17 mai va permettre le décaissement de 68 millions de dollars, ce qui va porter les décaissements à 360 millions de dollars. Cela représente plus que 60 % des décaissements ou du montant total du programme.
Le conseil d’administration a constaté la bonne performance économique avec une croissance en 2022 au-delà de ce qui a été anticipé initialement qui est de 3 %, tiré par les chantiers publics mais aussi par la diversification de l’économie, l’extension du port de Cotonou et le dynamisme du secteur privé. L’autre élément important, c’est le renforcement des équilibres budgétaires avec un déficit qui effectivement a été contenu dans les objectifs prévus initialement. Après trois ans d’accommodation budgétaire, la consolidation budgétaire va se renforcer et se poursuivre en 2023 avec l’idée de converger effectivement vers le critère de 3 % à moyen terme. L’autre constat, c’est le rythme soutenu des réformes, ce qui permet de renforcer les bases de la croissance potentielle à moyen terme et de consolider l’initiative du secteur privé qui est aussi importante.
En matière de réformes, on note par exemple la récente approbation de la loi sur la sécurité alimentaire et la mise en œuvre et la formulation de la stratégie en termes d’inclusion financière. Aussi, les progrès en cours en matière de gouvernance sont à saluer» ■