Denrées de grande consommation: Les prix de l’igname en hausse dans toutes les villes

Les prix des denrées de grande consommation ne sont pas stables dans les marchés des principales villes parcourues par les observateurs de l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad). Il ressort de la dernière publication de l’Instad que les prix de l’igname sont en hausse dans les marchés de toutes les villes échantillonnées. Les variations des prix observées s’expliquent par la période de soudure, marquée par une nouvelle saison de production. En ce qui concerne la tomate fraîche, s’il est vrai que les prix sont toujours à la hausse, il est observé une certaine baisse au niveau de quelques marchés. En effet, les prix de la tomate fraîche ont enregistré une augmentation dans les marchés des villes de Cotonou, Porto-Novo, Bohicon et Lokossa, alors qu’ils sont plus ou moins stables dans ceux des villes de Parakou et Natitingou. Les évolutions des prix observées s’expliquent par la baisse de l’offre de la denrée, malgré la production de contre saison dans les zones de
Glazoué et Savè ainsi que les importations du Togo qui n’arrivent pas à satisfaire la demande nationale. Les prix du piment frais ont connu une hausse dans les marchés des villes de Cotonou, Porto-Novo, Bohicon et Lokossa, tandis qu’ils sont en baisse dans ceux des villes de Parakou et Natitingou. Selon l’Institut national de la statistique et de la démographie, le repli des prix constaté dans le septentrion se justifie par la production locale de contre saison effectuée dans les zones de Glazoué et Savè ainsi que les importations du Togo.
Quant à l’oignon frais rond, les prix continuent de baisser dans les marchés de toutes les villes échantillonnées. Les évolutions des prix observées sont dues à la production locale et l’importation de la denrée du Niger. Au niveau de l’Essence ‘’kpayo’’, les observateurs de l’Institut constatent que les prix sont toujours en baisse dans toutes les villes visitées. Selon la publication de ce 22 mai 2023, les variations des prix à la baisse s’expliquent par le retour progressif aux prix observés avant la période des élections générales du Nigeria, le 25 février dernier.