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Les efforts peinent à compenser le rythme de dégradation

Environnement

Dans le Borgou, c’est le village de Maréborou, à N’Dali, qui a abrité la cérémonie officielle de la journée nationale de l’arbre, hier jeudi 1er juin. Au total, environ 3 000 plants d’essences autochtones, Gaïa, Céliba, Baobab et autres, sans oublier 4 000 plants d’essences exotiques, Mélina, Teck, Eucalyptus, ont été mis en terre au niveau des huit communes du Borgou.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori jour, le 02 juin 2023 à 08h21 Durée 2 min.

Les efforts de reboisement entrepris, depuis 1985, déplore le chef de l’inspection forestière du Borgou, colonel Vincent de Paul Bêhanzin, n’arrivent pas encore à compenser le rythme de dégradation des ressources naturelles, à cause des multiples besoins des populations, en terres agricoles, de pâturage, de bois de chauffe et de construction.
« Au cours de la campagne nationale de reboisement de l’année dernière, notre département a enregistré la mise en terre de 326 556 plants sur une superficie de 429,70 ha et 21 343 m linéaires, avec un taux de réussite de 56 %. En 2021, 518 647 plants forestiers avaient été mis en terre sur 615 ha et 7 717 m linéaires, avec un taux de réussite de 74,88 %. L’effort de N’Dali en 2022 fait état de 31 438 plants forestiers mis en terre sur une superficie de 41,5 ha et 7 420 m linéaires », a-t-il informé. « Ces chiffres montrent à suffisance que notre contribution pour la constitution du couvert végétal est encore très faible dans le Borgou », fait-il observer. « Les facteurs qui influencent la réussite d’une campagne de reboisement sont liés à la qualité et l’entretien des plants, leur protection pour qu’ils ne soient pas broutés, piétinés ou exposés aux feux, puis enfin, la variabilité climatique, les vents violents et la durée de la sécheresse», poursuit-il.
Le secrétaire général de la préfecture de Parakou, Sanni Bio Bayé, et le maire de N’Dali, Saka Méré Daouda, ont saisi l’occasion pour rappeler à nouveau l’importance de l’arbre.