Prix des denrées de grande consommation: Les prix du ciment et du ‘’kpayo’’ à la hausse

Les données de l’Institut national de la statistique et de la démographie appliquée (Instad) révèlent que le prix de l’essence Kpayo est à la hausse dans toutes les principales villes. Selon le bulletin hebdomadaire de l’Institut, l’évolution des prix des produits de grande consommation et leurs variations s’expliquent par une augmentation des prix depuis la source au Nigeria. Les prix du ciment (Scb Lafarge et Nocibe) ont aussi enregistré une hausse dans toutes les villes échantillonnées. Selon l’Instad, l’accroissement des prix observé est lié à une augmentation des prix depuis les usines de production. Les prix du sorgho (1 kg) ont enregistré une hausse dans les marchés des villes de Cotonou, Parakou, Natitingou et Bohicon, alors qu’ils sont presque stables dans ceux des villes de Porto-Novo et Lokossa. L’accroissement des prix s’explique par la disponibilité limitée de la denrée sur les marchés. Aussi, en ce qui concerne l’igname, les prix sont toujours à la hausse dans les marchés de toutes les villes échantillonnées. L’Institut national de la statistique et de la démographie indique que les évolutions des prix observées s’expliquent par la rareté du produit sur les marchés. Quant à la tomate fraîche et au piment frais, la tendance de ces derniers jours est maintenue. Les prix de la tomate fraîche et du piment frais continuent d’augmenter dans les marchés de toutes les villes visitées, à l’exception des marchés des villes de Parakou et Natitingou où les prix des denrées sont en baisse. Les variations des prix observées dans le septentrion s’expliquent, selon l’Instad, par la production de contre saison effectuée dans les zones de Glazoué et Savè. Ce qui sort de la tendance habituelle observée en ces périodes. Au niveau de l’oignon frais rond, les prix continuent d’enregistrer une baisse dans les marchés de toutes les villes échantillonnées. Le repli des prix observé s’explique par la période d’abondance de la denrée, conséquence de la production locale et des importations du Niger, assure l’Institut.