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3e Edition du salon des PME: Les défis et perspectives du financement en discussion

Economie
Par   Didier Pascal DOGUE, le 26 janv. 2016 à 06h41

La 3e édition du salon des petites et moyennes entreprises a été officiellement lancée, lundi 25 janvier sous le parrainage du Premier ministre Lionel Zinsou. C’était sous la direction du ministre en charge des Petites et moyennes entreprises Nadine Dako Tamadaho et en présence des autorités politico-administratives et autres créateurs d’entreprises.

C’est sous le thème "Financement de la Pme : défis et perspectives" que la 3e édition du salon des Petites et moyennes entreprises a été lancé lundi 25 janvier, pour trois jours. Pour le directeur général de l’Agence nationale des Petites et moyennes entreprises (Anpme), Kpèyèton Houansodji, c’est l’occasion pour les responsables d’entreprises rassemblés de disposer d’un exceptionnel gisement de contacts et d’informations sous forme de «Be to be». Il a donc suggéré aux participants de se mobiliser et de s’approprier l’événement en raison de l’engagement et des investissements du gouvernement.

Un gouvernement fortement représenté par Nadine Dako Tamadaho, ministre en charge des Petites et moyennes entreprises soutenu par le Premier ministre.
Pour Nadine Dako Tamadaho, l’organisation de la 3e édition du salon découle des évaluations des deux premières. Ce qui offre l’occasion aux acteurs de trouver des solutions à leurs principales préoccupations, apprécie-t-elle. En raison du rôle prépondérant des Pme dans notre sous-région, le ministre a réaffirmé sa joie de leur procurer l’opportunité de disposer d’un environnement propice au développement des affaires.

Enjeu majeur

Pour elle, le thème du salon pose la problématique de la promotion des Pme comme gage du développement de notre pays. Ce salon offre l’enjeu majeur d’informer sur les ressources et services existants. Toutes dispositions qui encouragent à mettre en place les meilleures approches pour établir les structures financières et non financières d’accompagnement des entreprises.
«Le gouvernement se bat pour mobiliser 18 milliards F CFA auprès des institutions financières comme la Boad et autres afin d’affiner les stratégies de promotion et d’accroissement du développement des entreprises», a déclaré Nadine Dako Tamadaho.
Ce que ne dément pas le Premier ministre Lionel Zinsou qui a confié que dans tous les pays, créer ou développer une entreprise exige d’énormes efforts financiers et beaucoup de courage. Cela nécessite un travail décathlonien, que les personnes exerçant le même métier se réunissent pour exécuter. Pour lui, le financement des Petites et moyennes entreprises constitue la première contrainte du point de vue macro-économique.
A en croire le Premier ministre, le fait qu’il y ait croissance ne suffit pas pour qu’il y ait aisance du financier. «Le capital manque et l’accès au financement est difficile ; ce sont les Petites et moyennes entreprises qui ont besoin du financement pour grandir», a-t-il confié.
Pour lui, les entreprises ont besoin de beaucoup plus de capital, d’investissement et de réformes. Il a demandé à l’assistance de réclamer des potentiels candidats qu’ils imitent les pays d’Afrique du Nord et du Sud et de s’engager dans les réformes.
« Le capital investissement est central dans le financement des entreprises », relève le Premier ministre qui ajoute qu’il faut baisser les taux d’intérêt. Il faut une structure d’intérêt basse pour optimiser le développement de nos entreprises, suggère Lionel Zinsou. «Je rêve d’un Bénin où tout le monde regarde la politique des taux d’intérêt ; où il y a des instruments en capital ; où les capitalistes prêtent sur le long terme et où on recouvrerait à la bourse des valeurs». ?