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Ouverture des marchés urbains à Cotonou: La ministre Assouman effectue une mission de contrôle

Economie
La délégation s’enquérant des conditions d’exercice des marchands La délégation s’enquérant des conditions d’exercice des marchands

Shadiya Alimatou Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce, accompagnée de la directrice générale de l’Agence nationale de gestion des marchés (Anagem) et des élus à divers niveaux, a effectué une mission de contrôle dans les marchés de Gbégamey, Wologuèdè et Tokplégbé, samedi 14 décembre dernier à Cotonou.

 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 17 déc. 2024 à 08h44 Durée 1 min.
#Anagem

Trois nouveaux marchés modernes de la capitale économique à savoir Gbégamey, Wologuèdè et Tokplégbé ont reçu samedi dernier, la visite de Shadiya Alimatou Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce, accompagnée à l’occasion de la directrice générale de l’Agence nationale de gestion des marchés (Anagem) et des élus (conseiller municipal et député). “Nous faisons cette visite pour soutenir les marchands mais aussi leur rappeler les fondamentaux du règlement intérieur, c’est-à-dire leurs obligations vis-à-vis de l’Etat”, a indiqué Eunice Loisel Kiniffo, directrice générale de l’Agence nationale de gestion des marchés (Anagem). Elle ajoute : “l’une des préoccupations est l’entretien de leurs sites. Si le marchand n’est pas bien présentable, s’il y a des sachets partout, et des produits à même le sol, personne n’aura envie de fréquenter ces marchés, alors que le président Patrice Talon et son gouvernement se sont battus pour nous offrir ces infrastructures modernes”.

Elle rappelle qu’il y a exactement deux semaines, le nouveau marché moderne de Wologuèdè situé à quelques encablures de l’hôtel de ville, ouvrait ses portes, et celui de Gbégamey, le 12 décembre. La visite du marché moderne de Tokplégbé, situé au quartier Akpakpa en face de l’abattoir, ce samedi 14 décembre, consacre l’ouverture officielle de ce site. Selon Eunice Loisel Kiniffo, la construction et la mise en service de ces infrastructures marchandes témoignent de ce que le gouvernement est à l’écoute des citoyens, car souligne-t-elle, ces sites étaient exposés à toutes sortes d’intempéries et caractérisés par un environnement insalubre. “Il y avait des équipements de très mauvaise qualité, des toits troués dégageant de la chaleur. Lorsqu’il pleuvait, les sites étaient inondés, et nos mamans passaient dans la boue. Le jour de l’inauguration du marché de Ménontin, certaines femmes ont pleuré, pour avoir vécu ces environnements insalubres”, a expliqué la directrice générale de l’Anagem. Aujourd’hui, les sites présentent un visage nouveau, une architecture moderne, avec des commodités qui allient sécurité et propreté des lieux. “Le président Patrice Talon avait promis à ces femmes, des conditions meilleures d’exercice de leurs activités génératrices de revenus. Nous en avons été garants depuis la huitième législature au parlement. C’est chose faite. Nous disons bon courage aux femmes. Elles demandent que les microcrédits puissent suivre afin de pouvoir renforcer leur capital. La ministre en charge de la Microfinance a aussi reçu leur appel”, a déclaré Chantal Ayi, députée à l’Assemblée nationale. L’ouverture prochaine du marché moderne de Natitingou, le 14e du lot, va clôturer le ballet des cérémonies d’inauguration entamées il y a environ deux mois, sur l’ensemble du territoire national. Par contre, la redevance à payer par les marchands sur les nouvelles installations n’est pas encore fixée.