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Production alimentaire: Les Etats-Unis et la Bad renforcent leur partenariat

Economie
Le président du groupe de la Bad et le secrétaire d'Etat américain échangeant avec une rizicultrice Le président du groupe de la Bad et le secrétaire d'Etat américain échangeant avec une rizicultrice

Les efforts déployés par le groupe de la Banque africaine de Développement (Bad) pour aider l’Afrique à se nourrir elle-même et à nourrir le reste du monde ont été salués, mardi 23 janvier dernier en Côte d’Ivoire, par Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain en visite.

Par   Kokouvi EKLOU, le 26 janv. 2024 à 06h57 Durée 3 min.
#Production alimentaire
Les États-Unis d’Amérique constituent le deuxième plus grand actionnaire de tous les pays membres de la Banque africaine de Développement, et le plus grand contributeur en termes cumulés du Fonds africain de développement, qui fournit des financements concessionnels aux pays les plus pauvres d’Afrique. La visite du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken sur invitation de la Bad a été l’occasion pour le président du groupe, Akinwumi Adesina, de souligner l’impact durable des investissements américains dans les opérations de la Banque qui s’alignent sur les priorités communes de l’Afrique.
Recevant son hôte, le président du groupe de la Banque africaine de Développement a indiqué que la visite du secrétaire d’État Antony Blinken est historique et donne un formidable élan à l’action de l’institution financière visant à nourrir l’Afrique. « Je salue le fort leadership du secrétaire d’État Blinken et son engagement en faveur de la sécurité alimentaire, et je me réjouis de travailler en étroite collaboration avec lui et le gouvernement américain pour faire progresser nos efforts conjoints visant à aider l’Afrique à se nourrir elle-même et à contribuer à nourrir le monde.?», a-t-il souligné, selon le site Internet de la Banque africaine de Développement. Tout en remerciant les États-Unis pour leur soutien aux initiatives agricoles clés du groupe de la banque, il se dit ravi du partenariat entre les deux parties. 
Les deux personnalités qui se sont rencontrées au siège d’AfricaRice, centre d’excellence panafricain pour la recherche, le développement et le renforcement des capacités rizicoles, qui met en œuvre les programmes agricoles de la banque, se sont engagées à travailler ensemble pour identifier les opportunités de partenariat et élaborer une stratégie d’investissement.
«?La Banque africaine de Développement réalise les investissements nécessaires dans la production durable de manière intelligente et efficace, et, avec son programme AfricaRice, elle maximise les récoltes et produit des cultures capables de résister au changement climatique?», a indiqué Antony Blinken, satisfait de l’impact positif et inspirant des initiatives de la banque.
Produire de façon intelligente

Le président du groupe de la Banque africaine de Développement a également salué le nouveau don de 9,5 millions de dollars destiné à soutenir l’initiative Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (Taat) portée par son institution. L’initiative Taat vise à doubler la productivité des cultures de base, du bétail et de la pêche en mettant des technologies éprouvées à la disposition de plus de 40 millions de producteurs agricoles d’ici à 2025. Cela permettra de produire 120 millions de tonnes supplémentaires de denrées alimentaires.
Ce don, qui s’inscrit dans le cadre plus large de l’initiative mondiale contre la faim du gouvernement américain «?Feed the Future?», sera utilisé pour la deuxième phase du programme de la Banque (Taat II) afin d’aider les pays africains à accroître leur production alimentaire, à introduire des technologies intelligentes face au climat et à développer des services de vulgarisation. À ce jour, l’initiative Taat a déployé des technologies agricoles et des engrais résilients au climat auprès de 13 millions d’agriculteurs africains dans 40 pays, pour aider à stimuler la production et la sécurité alimentaires du continent. Le don de l’Usaid contribuera à étendre encore davantage la portée de Taat II.
«?La Banque africaine de développement réalise les investissements nécessaires dans la production durable de manière intelligente et efficace, et, avec son programme AfricaRice, elle maximise les récoltes et produit des cultures capables de résister au changement climatique?», a souligné M. Blinken, tout autant convaincu que l’administration publique américaine qu’il existait un énorme potentiel d’investissement dans la production de cultures résilientes au climat et hautement nutritives, y compris certains aliments traditionnels négligés de l’Afrique.
La Bad a lancé l’initiative AfricaRice en 2018 pour stimuler la production de riz. Elle compte aujourd’hui 28 pays membres à travers l’Afrique, dont une quinzaine devraient bientôt atteindre l’autosuffisance en riz.
Depuis lors, les rendements en riz ont augmenté de 25 % et les moyens de subsistance de plus de 31 %. 
Un exemple face auquel le secrétaire d’Etat a exprimé son admiration.
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