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16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre: Le projet 3 M sensibilise les jeunes de Sè dans le Mono

Région
Forte mobilisation des jeunes filles pour dénoncer... Forte mobilisation des jeunes filles pour dénoncer...

les responsables du projet Ma formation, Mon métier, Mon avenir (3M) et ceux de l’organisation dénommée Forum for African Women Educationnalists (Fawe), antenne béninoise, ont célébré avec les filles et garçons de Sè l’édition 2024 des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, ce lundi 25 novembre au Centre de formation professionnelle et d’apprentissage (Cfpa) de Sè dans le département du Mono.

Par   Valentin SOVIDE, AR/Zou-Collines, le 26 nov. 2024 à 11h39 Durée 3 min.
#Forte mobilisation des jeunes filles pour dénoncer... #16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre

Sensibiliser les jeunes du Centre de formation professionnelle et d’apprentissage (Cfpa) de Sè dans le département du Mono à la lutte contre les violences basées sur le genre et évoquer avec eux les divers mécanismes de dénonciation visant à les protéger de toutes formes de violences dans leur milieu d’apprentissage. Pour la circonstance, le directeur du Projet Ma formation, Mon métier, Mon avenir (3M), Théodore M. Hounkpatin, était entouré des responsables de Fawe, Pascaline Assogba-Babadankpodji et  Marlène Séîdou-Babio Adisso. Une forte équipe appuyée par Carlos Eméry Atoun, directeur départemental des Enseignements professionnels. Pour les responsables présents, les violences basées sur le genre sont des violations des droits humains. Toutes choses ayant des conséquences sur les individus et sur la société. Etant donné que le changement commence par l’éducation, il était alors nécessaire d’instaurer des espaces de dialogue.

Au cours des échanges avec les apprenants de ce centre, la délégation de responsables à divers niveaux a amené les jeunes à s’approprier les outils adéquats pour faire progresser la société vers la liberté de tous, à l’abri de toutes violences faites aux filles et aux femmes. L’opportunité a été donnée aux apprenants de poser toutes sortes de questions relatives au sujet pour mieux cerner l’enjeu. Ainsi, les filles qui se sentaient plus concernées ont voulu savoir vers qui diriger leurs plaintes et les garanties de protection dont elles peuvent bénéficier après la dénonciation de leurs bourreaux. A toutes les questions, les réponses appropriées ont été apportées pour les rassurer et les engager à dénoncer à la moindre tentative de violence. 

Après les échanges, des panneaux portant des messages de sensibilisation ont été dévoilés dans l’enceinte du centre de formation. Et une boîte de dénonciation est également mise en place pour recueillir les plaintes des victimes.

La manifestation s’est poursuivie par une mini-caravane à travers la ville de Sè et s’est achevée par une déclaration de la présidente des apprenants de ce centre, Eudricia Ekpangbo, à l’endroit du chef d’arrondissement de Sè, Albert Koudoumi.   

Le projet Ma formation, Mon métier, Mon avenir (3M), financé par Education internationale avec l’appui de Affaires mondiales Canada, vise à renforcer le pouvoir économique de jeunes hommes et femmes vulnérables dans plusieurs départements du Bénin. L’outil utilisé par le projet pour atteindre le résultat visé est la réalisation, par des jeunes vulnérables, d’un parcours de formation professionnelle et d’apprentissage puis d’accompagnement à l’insertion socioprofessionnelle. Et pour y parvenir, le projet s’est mis en partenariat avec le Forum for African Women Educationnalists (Fawe), une organisation regroupant des femmes leaders travaillant surtout pour l’éducation des filles.

La manifestation a été aussi une occasion pour échanger sur l’amélioration des conditions des jeunes filles des centres de formation. Dans ce cadre, il a été retenu de lutter également contre les violences que subissent les jeunes filles qui s’orientent vers des métiers dits réservés aux garçons■