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Campagne de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus: Grande mobilisation des détenues de la prison civile de Parakou

Région
Une femme détenue à la prison civile de Parakou en train de  se faire examiner par une sage-femme Une femme détenue à la prison civile de Parakou en train de se faire examiner par une sage-femme

Le ministère de la Justice et de la Législation, à travers l’Agence pénitentiaire du Bénin (Apb), a organisé, vendredi 22 mars dernier, à l’intention des femmes détenues à la prison civile de Parakou, une séance de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus. C’est pour les célébrer, à l’occasion de l’édition 2024 de la Journée internationale des droits de la femme.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 26 mars 2024 à 07h49 Durée 4 min.
#Campagne de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus

Organisée par l’Agence pénitentiaire du Bénin (Apb), la deuxième édition de la campagne de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus au profit des femmes en détention dans les prisons civiles et maisons d’arrêt bat son plein. Elle prend fin, ce mardi 26 mars, après avoir été lancée mardi 19 mars dernier. Vendredi 22 mars dernier, c’était au tour des femmes détenues de la prison civile de Parakou de l’accueillir.

L’objectif de l’Apb est, dans le cadre de la politique de promotion et de la protection des droits de la femme au Bénin, de ne pas voir les femmes en détention dans les prisons civiles et maisons d’arrêt être marginalisées. Outre son souci de se préoccuper de leur santé et bien-être, c’est également sa manière de célébrer l’édition 2024 de la Journée internationale des droits de la femme.

« Toutes les dispositions pratiques ont été prises. Des kits ont également été fournis en quantité et en qualité. Pour le bon déroulement de l’opération, aussi bien le personnel policier et le personnel de la santé appuyé par des sages-femmes ont été mobilisés », a rassuré le directeur de l’annexe départementale du ressort de la Cour d’appel de Parakou, Roc Sossoukpè.

« Il faut avouer que, dans le monde, ces cancers font un cas de décès toutes les 100 secondes », a rappelé le médecin de santé publique et épidémiologiste, Faouzane Gouda. Les cas déclarés positifs, a-t-il poursuivi, seront pris en charge par l’Apb pour une guérison. Il s’est également réjoui du succès que la campagne a connu à la prison civile de Parakou. « Nous avons eu 100 % de participation. Aucune femme, sur la vingtaine rencontrée, n’a refusé de se faire dépister. Nous gardons espoir que les résultats seront bons et toutes les femmes détenues de la prison civile de Parakou et celles de toutes les autres n’auront pas de problèmes», a-t-il confié.

Comme celles qui ne sont pas derrière les barreaux ou dans les geôles, elles ne sont pas à l’abri de ces cancers. A ce titre, une attention mérite également de leur être accordée.