Soutien aux réfugiés et déplacés internes à Banikoara: 1 391 ménages assistés

La crise sécuritaire qui sévit dans certaines localités au Nord du Bénin et des pays de la sous-région ouest-africaine a engendré beaucoup de déplacements de personnes. Ne pouvant rester insensible au drame qu’elles vivent, le Programme alimentaire mondial (Pam) et le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) ont décidé de voler à leur secours. C’est à travers une réponse d’urgence sous forme de transferts monétaires. Ainsi, ils étaient les hôtes des réfugiés et déplacés internes de Banikoara, mardi 31 octobre dernier, dans l'enceinte de l’Ucom-Cvpc de la commune. La cérémonie a été réhaussée par la présence du préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah. Il avait à ses côtés le maire de Banikoara, Bio Sarako Tamou.

Dans la commune de Banikoara, au total 1 391 ménages de réfugiés et déplacés internes ont été recensés. Pour cette première phase de l’opération d’assistance, ils bénéficient chacun d’un soutien financier de 58 000 F Cfa.

A l’occasion, le Programme alimentaire mondial (Pam) et le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) ont salué les efforts du gouvernement et reconnu le Bénin comme étant un très bon élève en matière de pays d’accueil des réfugiés. Selon ces organismes des Nations unies, le Bénin s’illustre positivement et reconnait sans condition, les droits des non-nationaux.

« L’Etat béninois est un Etat qui cultive l’hospitalité, entretient des rapports de bon voisinage avec les autres pays », a fait observer le préfet de l’Alibori. « Il fait tout possible pour que les personnes sinistrées puissent bien se sentir. C’est notre raison d’être. Nous ne distinguons pas l’étranger d’un citoyen béninois », poursuit-il.

Tout comme le préfet, le maire a également salué l’initiative du Pam et du Hcr. « Cet appui significatif nous permet en tant que commune d’accueil et sinistrée, de vivre dans la quiétude», a soutenu Bio Sarako Tamou. « Cet appui permet à tous les réfugiés de pousser un ouf de soulagement. Il permet aux bénéficiaires de satisfaire leurs besoins fondamentaux et à la commune de gérer cette crise sécuritaire », rassure-t-il.