Evaluation des apprentissages pour l’amélioration des systèmes éducatifs: La Confemen engagée pour l’implémentation des résultats

‘‘L’évaluation des apprentissages dans la prise de décision pour la transformation de l’éducation : identifier les enjeux pour définir un cadre commun d’action’’. Tel est le thème de la 2e Réunion des décideurs de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la francophonie (Confemen). A l’issue de la table ronde des ministres en charge de l’Education qui fait suite aux travaux des experts, des 20 et 21 juin, les décideurs se sont engagés entre autres, à prendre les mesures nécessaires à un bon positionnement de l’évaluation des apprentissages dans les politiques éducatives de leurs pays, à œuvrer pour un financement conséquent et régulier desdites évaluations, à l’exploitation et l’utilisation des résultats pour l’amélioration des acquis de l’apprentissage. Ils se sont aussi engagés à travailler à la systématisation du transfert de connaissances sur les meilleures pratiques en matière d’évaluation des apprentissages. 

Au terme des travaux de Cotonou, les Etats devront désormais assurer avec l’appui des Partenaires techniques et financiers, le financement des évaluations internationales des apprentissages menées par le Programme d’analyse des systèmes éducatifs (Pasec), créer les conditions propices à la mise en place d’un dispositif national d’évaluation, s’il n’en existe pas, ou au renforcement de ce dispositif s’il existe, en vue d’organiser des évaluations complémentaires à celle conduite par le Pasec. 

De même, ils contribueront à la mise en place d’un référentiel commun de compétence autour duquel seront désormais adoptées les évaluations nationales et internationales du Pasec, ainsi qu’aux  conditions favorables à une meilleure exploitation des résultats des apprentissages pour orienter les réformes en vue de l’amélioration de nos systèmes éducatifs. Ces résultats seront utilisés pour éclairer les décisions en matière de politique éducative, et servir à l’identification des domaines nécessitant une attention particulière en vue d’appliquer les mesures de remédiation et au suivi des progrès au fil du temps. « Nous mettrons en place, les conditions pour une discussion inclusive, holistique et participative des résultats des évaluations en vue d’aboutir à des recommandations consensuelles formulées par les parties prenantes de la communauté éducative », peut-on retenir de la synthèse des échanges entre les décideurs de la Confemen réunis jeudi 22 juin à Cotonou. En effet, l’Odd4 vise à : « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et à promouvoir les possibilités d’apprentissages tout au long de la vie ». A moins de dix ans de l’échéance, soit 2030, la Confemen travaille à mettre au pas les Etats membres. Le prof. Mariatou Koné, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation de la Côte d’Ivoire, vice-présidente de la Confemen, a présidé les travaux de la table ronde de Cotonou, avec le concours de ses pairs du Bénin, du Gabon, du Tchad et du Burundi.